La concrétisation et l’acquisition d’un bien immobilier restent une étape dans une vie à deux. De nombreux couples cherchent alors à se rapprocher et passer un stade en se portant acquéreur d’un logement à deux. Il s’agit alors d’un projet commun faisant sens dans un projet de vie. Les acquéreurs cherchent alors un partenaire neutre afin de les conseiller et les accompagner dans ce projet immobilier.
Ce besoin d’être rassuré et épaulé est alors naturel. Il est conseillé de faire toutes les démarches à deux et d’évoquer le cahier des charges en tenant compte des visions de chacun. La visite du bien immobilier en couple sera un gain de temps et bien plus bénéfique.
En effet, les regards croisés des deux parties faciliteront le travail du professionnel de l’immobilier. L’agent immobilier pourra mieux saisir les attentes du couple et affiner ses propositions.
A cet égard, acquérir un bien immobilier en couple peut s’avérer rassurant pour certains mais source et générateur de stress, pour d’autres. Cependant, il est important de connaître les pièges à éviter.
L’évocation de ces écueils faciliteront donc le processus d’achat et fluidifient les échanges entre le professionnel de l’immobilier et le couple.
Découvrons les deux grandes fautes à éviter.
Première grande erreur : imposer son choix à l’autre et ne pas trouver de consensus
L’acquisition d’un bien immobilier en couple est totalement opposée à un achat pour une personne seule. Cet achat en commun nécessite une souplesse et une écoute entre les époux ou conjoints. Il est primordial de bien évoquer les critères déterminants et de poser à plat les éléments discriminants.
Nous conseillons par exemple d’identifier les points importants et les points rédhibitoires. Dans un couple, chaque partie n’a pas les mêmes attentes en matière de logement. Certains trouveront une indisponibilité à avoir un sous-sol, alors que d’autres privilégieront les combles à aménager. La diversité d’opinion permet d’affiner le choix, mais peut être une source de conflit.
Cependant, cet échange devra impérativement avoir lieu en amont du premier rendez-vous avec le professionnel immobilier. Il est opportun d’écouter sa moitié et de faire quelques concessions pour avancer dans ce projet commun.
Les concubins ont alors tout intérêt à faire preuve d’ouverture d’esprit et à ne pas se braquer. Avec suffisamment de discussions et de préparation, un terrain d’entente peut être trouvé.
L’objectif : trouver un bien immobilier gagnant-gagnant !
Le bien idéal est alors le fruit de débats. Il s’agira donc d’un terrain d’entente entre les concubins. Le cahier des charges en commun prendra compte de plusieurs aspects :
- la localisation du bien immobilier. Celle-ci offrira un emplacement favorable au couple et permettra à tout à chacun de se déplacer avec facilité de son environnement jusqu’à l’ensemble de ces points d’intérêts.
- la spécificité du bien immobilier et son architecture. Nous le savons tous, tous les goûts sont dans la nature. Différentes typologies de logements existent : les maisons à toits plats, les maisons en briques ou à pierres apparentes mais encore les maisons neuves à bâtir.
- le concours ou non d’un professionnel dans la recherche immobilière ainsi que la participation par un courtier ou par sa banque afin de financer l’acquisition immobilière.
- l’assurance emprunteur et son niveau de couverture pour protéger son conjoint ou son époux, en cas d’événements tragiques de la vie.
- la participation d’un professionnel patrimonial afin d’être conseillé dans le choix du régime matrimonial.
Le budget doit également être bien évoqué. Nous le savons tous, l’argent peut être une source de conflit. Cet aspect doit donc être totalement discuté. Chaque partie doit identifier quel pôle lui incombe alors. Il sera conseillé à chacune des parties de bien isoler les dépenses attendues et de comprendre qui s’acquittera de quelle part.
Si les concubins ou les époux perçoivent des revenus disparaître, une discussion doit être menée pour équilibrer l’endettement du foyer. Actuellement, un grand nombre de sites Internet permettent d’estimer son financement.
Cependant, il sera fortement conseillé de se rapprocher d’une office notariale afin de se faire accompagner dans le choix du régime matrimonial à adopter.
Deuxième grande erreur : ne pas choisir le bon matrimonial
Le statut matrimonial d’un couple est important dans une acquisition immobilière, notamment d’un point de vue financier. Selon le régime visé ou choisi, différentes règles matrimoniales vont en découler. I
l est alors nécessaire de les connaître pour éviter toutes erreurs éventuelles. En effet, en cas de séparation ou lors d’un décès, la situation matrimoniale du couple entraîne différents effets.
C’est pourquoi il sera conseillé de se faire épauler par un professionnel du patrimoine avant de vous rapprocher de votre agence immobilière à Strasbourg.
Découvrons ensemble les différents régimes susceptibles d’être retenus :
- communauté réduite aux acquêts : ce régime matrimonial s’applique alors si aucun contrat de mariage n’a été établi. Chaque partie distingue alors ses propres biens et ceux provenant de l’acquisition commune du couple. En cas de séparation, le patrimoine sera divisé entre les deux parties. Cependant, en cas de décès d’un des conjoints, les ayants droit percevront par partage la part correspondant au patrimoine du défunt.
- dissolution de biens : ce régime permet de ne conserver officiellement aucun bien immobilier en commun. Seul l’apport injecté lors de l’acquisition immobilière sera retenu. En cas de rupture du couple, la vente du logement permettra de répartir le fruit selon les apports apportés initialement.
- communauté universelle : ce régime mêle le patrimoine du conjoint et de la conjointe. Cela signifie que les biens immobiliers détenus avant le mariage seront détenus en commun. Au moment de la séparation, le partage du patrimoine se fera alors à égalité entre les deux parties.
- PACS : ce régime est avantageux pour les couples en concubinage. En effet, durant toute la durée du “partenariat” les compagnons resteront propriétaires de leurs patrimoines respectifs et cela même en cas de rupture par la suite.
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